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​E​n 2024, dans le cadre du mémoire de DNA, j'ai travaillé sur la question de l'utilisation de l'écriture dans la peinture. 

Outre la demande pédagogique claire de l’exploration de mon parcours personnel, j’ai utilisé cette consigne comme prétexte pour me pencher sur la question de la représentation de l’écriture dans l’art, et mettre ce temps à profit pour cette recherche spécifique.

Deux récits sont donc étroitement imbriqués l’un dans l’autre. Travaillés séparément, ils se sont rejoints et naturellement équilibrés au moment de la mise en page de ce mémoire. Ils peuvent être lus ensemble, ou au contraire l’un après l’autre, selon la référence.

Dans la première partie, c’est l’histoire de l’art qui prime au profit de mon histoire personnelle. Cependant, au fil des pages les éléments biographiques prennent de plus en plus de place, se glissent en haut, en bas, partout où ils peuvent, jusqu’à finalement prendre leur place.

J’ai choisi cette forme pour exprimer mon cheminement personnel, conformément à mon expérience, et la place que petit à petit ma technique à prise, presque à mon insu.

Pour différencier les deux, ce qui concerne l’histoire de l’art est inscrit dans une police spécifique, et ce qui concerne l’aspect biographique dans une autre.

En entamant ce travail, je n’imaginais tout simplement pas la quantité de découvertes soulevées tout au long de cette étude : qu’il s’agisse de la représentation des livres chez Le Caravage, du choix que font les artistes d’écrire ou non, de représenter ou de dissimuler, de montrer ou cacher, ce qui est exprimé, ce qui demeure implicite, ce qui manque et ce qui est superflu.

A l’issue de ce mémoire, je me retrouve avec beaucoup plus de questions que de réponses. Et ma seule envie pour le moment est d'aller plus loin.

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Le mémoire est disponible à la demande. 

Réalisation de la couverture du livre d'Ilios Chailly, Le surréalisme et la fin de l'ère Artaud, Editions l'Harmattan, avril 2022. 

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ISBN : 978-2-343-25608-5

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Artaud écorché, 29,7 x 42 cm. Janvier 2022. Rotring sur Pergamenata 230. 

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Extrait de la dernière page du carnet d’Antonin Artaud, juste avant sa mort en mars 1948 : «Qui suis-je ? D’où je viens ? Je suis Antonin Artaud et que je le dise comme je sais le dire immédiatement, vous verrez mon corps actuel voler en éclats et se ramasser sous dix mille aspects, un corps neuf, où vous ne pourrez plus jamais m’oublier.»

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